Phabricator – Partie 1

Phabricator – Partie 1

Pour bien recommencer la maintenance de ce blog, je vous propose aujourd’hui d’aborder une série, et non pas un billet unique. C’est un défi que je me lance et qui, j’espère, saura vous faire découvrir un nouvel outil destiné non seulement aux développeurs, mais aussi aux gestionnaires de projets et aux utilisateurs finaux. Attardons-nous un peu sur la structure de ces billets avant toute chose ! Voici ce que vous pourrez lire dans les prochaines semaines, si tout se passe bien de mon côté et que l’écriture ne me prend pas trop de temps:

  • Partie 1 – Introduction
  • Partie 2 – Installation de l’outil
  • Partie 3 – Flux de travail

Allons-y gaiement !

L’outil, en quelques mots

Phabricator est un outil assez étrange, développé en PHP principalement, et qui a tout de suite capté mon attention. De la catégorie des progiciels, il offre d’innombrables possibilités via de (très) nombreux outils. Parmi ses compétences, il offre ainsi par exemple un stockage de repositories de code (basé sur Git, SVN ou Mercurial, à choix), un Wiki, des chatrooms, une gestion de projets, une FAQ et un gestionnaire de règles métier. La liste est loin d’être exhaustive, puisque les outils « phare » sont au nombre de 10 et que les applications auxiliaires sont proposées sous forme de plugins déjà installés d’office (j’en compte 26 dans mon installation personnelle).

Au premier abord, on pourrait penser qu’il s’agit d’une sorte de clone de GitHub/GitLab. On aurait pourtant tort de le mettre au même niveau, tant la quantité d’outils est infiniment plus grande.

C’est qui, derrière tout ça ?

Derrière Phabricator, se cache une toute petite société – nommée Phacility –  et une grande communauté. Le produit est développé conjointement par ces deux entités. Phacility vit entre autres du (maigre) revenu généré par leur solution de hosting professionnel. J’imagine qu’ils proposent également du support payant pour les entreprises (pas de preuve, cependant) et que les fondateurs vivent d’une autre activité en parallèle, également. Du côté des clients, on compte quelques grands noms comme KDE mais aussi Facebook. À noter que Phacility a été fondé par des anciens du réseau social et donc qu’il ne vous faudra pas être étonné de découvrir un look similaire.

À qui est-il destiné ?

De mon point de vue, Phabricator est destiné prioritairement aux développeurs. Cela dit, de nombreuses fonctions permettent l’intégration d’autres corps de métier tels que les gestionnaires de projet, les documentalistes et les techniciens helpdesk. Vous l’aurez compris, le coeur du logiciel est axé sur la programmation. L’interface reste très claire et bien conçue pour l’usage de tous les jours. Les utilisateurs habitués à d’autres logiciels similaires n’y seront probablement pas perdus.

Exemple de page d’accueil à votre connexion à l’interface

Je serais d’avis que ce progiciel est particulièrement utile pour des équipes de plus de 10 personnes, dans un environnement à but lucratif ou communautaire. Une petite équipe de développement n’aura probablement pas les moyens ni la nécessité d’activer tout le potentiel de l’outil, et préférera probablement alors se tourner vers des solutions telles que GitHub, GitLab, Gitea ou encore le bon vieux serveur SVN, qui fait toujours son office parfaitement.

Je termine ce premier billet ici, le prochain traitera de la manière d’installer Phabricator sur un serveur Ubuntu, ainsi que mon retour d’expérience à ce sujet.

Photo d’entête: communauté Phabricator, le logo et le nom du progiciel sont soumis au TradeMark.

2 réflexions sur « Phabricator – Partie 1 »

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